MÂON FAIR
“Ni Marges, Ni Centre”
16-19 Octobre 2025
« Ni Marges, Ni Centre ». Derrière cette déclaration audacieuse, se cache la toute première édition de MAÔN Fair, une foire d’art indépendante qui s’affirme comme une alternative dans le paysage contemporain. Onze artistes y sont réunis, à Bruxelles pour exprimer leur singularité, loin des tendances et discours attendus. Retour sur la foire évènement.
MÂON Fair saisit l’automne avec une première édition prévue du 16 au 19 octobre 2025 à Bruxelles portée par la vision de l’artiste pluridisciplinaire Ôdewa. Lieu de rencontres et d’expression avant toute chose, découvrons l’essence ainsi que le programme de la première édition de MÂON Fair à Bruxelles cet automne.
Une vision née à Bruxelles
Une nouvelle foire évènement fait son entrée dans l’agenda contemporain de cette rentrée à Bruxelles. Une foire, et avant tout un lieu de rencontres, MÂON Fair inaugure une première édition à Bruxelles cet automne portée par la vision de l’artiste pluridisciplinaire Ôdewa. Conceptualisée sous le thème “Ni Marges, Ni Centre”, MÂON Fair en premier lieu est un manifeste pour l’art contemporain, par les artistes. « La foire n’est ni un tremplin, ni un podium » : telle est la vision portée par sa fondatrice et alors que le monde de l’art évolue dans la pluralité. L’enjeu majeur de l’événement réside dans l’ambition d’exister aux côtés des dispositifs institutionnels et cadres existants afin de faire vibrer une création libre et singulière. Affirmer une nouvelle identité parmi l’existant.
Une Foire au Service de la Singularité
MAÔN Fair se conçoit d’abord comme un espace d’expression et de partage, où l’artiste occupe toute la place qui lui revient. Sous les hauteurs de La Chapelle de Boondael lieu emblématique de la commune d’Ixelles désormais centre culturel sont attendus les artistes et galeries Africa Colors Gallery (Lauriane Yougang), Agnès Lalau, Anastasie Langu Lawinner, Artgrove (Geoffrey Winston) - en collaboration avec Kool Koor, Asia Mireille Nyembo, Aurélie Prestigiacomo, Camille Rakotomalala, Diane Stordiau, Martine Grynberg, Mumpesi Meso, Océane Eliard.
venus présenter des oeuvres fortes.
Au devant des récits attendus
À ce sujet, la foire propose une expérience singulière où la narration revient à l’artiste, un choix qui interroge profondément l’acte d’exposer et la manière dont nous appréhendons l’art dans le contexte d’une foire. La foire sera ponctuées de temps forts d’expression notamment une performance de Océane Eliard ainsi que la presentation d’une installation de l’artiste néo-zélandaise Sarah Bruford (Ka Pai).
Portée par une communauté d’artistes, MAÔN Fair est un lieu de rencontres où l’identité passe au second plan, pour laisser toute la place au récit de l’œuvre et à la singularité de l’artiste. Souvent en effet, l’identité ou l’origine deviennent des filtres imposant une lecture attendue de la création.
MAÔN Fair refuse également les assignations souvent imposées aux artistes. « Trop souvent, on attend d’eux [les artistes] qu’ils racontent d’où ils viennent, qu’ils incarnent des identités figées ou qu’ils produisent des récits attendus sur leur origine, leur genre, leur communauté », souligne Ôdewa. Ces attentes, même animées de bonnes intentions, deviennent des formes de pression. Ici, l’identité n’est pas le prisme principal : ce sont les œuvres et la singularité de la démarche artistique de chacun qui sont mises en avant.
Une invitation à repenser l’espace de l’art
Plus qu’une foire, MAÔN Fair veut être une terre d’accueil, un espace poreux et sensible. « J’ai une position, ma position est que l’artiste est au centre, au-delà de sa couleur de peau, de son origine géographique. C’est là que se trouve Ni Marges, Ni Centre. Il s’agit d’abord de l’artiste, de sa compétence et de son message », affirme Ôdewa.
Dans la chapelle de Boondael à Ixelles, MAÔN Fair ne se contentera donc pas uniquement de montrer des œuvres. C’est une porte d’entrée pour les rencontres, où artistes et public seront invitées à imaginer une autre manière d’exister ensemble dans le champ de l’art. Une foire, oui. Mais une foire qui décadre et avec la volonté future de se déployer à l’international.
Ni marge, ni centre : un geste fort
En choisissant ce titre, MAÔN Fair affiche son ambition :
sortir des dualités visibles/invisibles, légitimes/illégitimes, émergents/confirmés,
refuser les centralisations figées – qu’elles soient symboliques, géographiques ou esthétiques,
et surtout repenser la place de l’artiste dans la foire, non comme un produit mais comme une présence à accueillir pleinement.
« J’ai une position, ma position est que l’artiste est au centre, au-delà de sa couleur de peau, de son origine géographique. C’est là que se trouve Ni Marges, Ni Centre. Il s’agit d’abord de l’artiste, de sa compétence et de son message » Ôdewa, MÂON Fair.
Chapelle Boondael
Africa Colors Gallery (Lauriane YOUGANG)
Agnès LALAU
ARTISTES
Anastasie LANGU LAWINNER
ARTGROVE (Geoffrey WINSTON)
Asia Mireille NYEMBO
Aurélie PRESTIGIACOMO
Camille RAKOTOMALALA
Diane STORDIAU
KOOL KOOR
Martine GRYNBERG
Mumpesi MESO
Océane ELIARD
MÂON Fair, 16-19 Octobre 2025
Chapelle Boondael, Square. du Vieux Tilleul 10, 1050 Ixelles, Belgium
Artistes et Galeries présentées :
Africa Colors Gallery (Lauriane Yougang), Agnès Lalau, Anastasie Langu Lawinner, Artgrove (Geoffrey Winston) - en collaboration avec Kool Koor, Asia Mireille Nyembo, Aurélie Prestigiacomo, Camille Rakotomalala, Diane Stordiau, Martine Grynberg, Mumpesi Meso, Océane Eliard

